top of page
IMG_20170805_124136_edited_edited.jpg

QUI SUIS-JE ?

Coach en développement personnel.
Passionnée. Approuvée. Expérimentée.


« Si vos yeux voyaient l'âme, au lieu du corps, l'idéal de beauté serait complètement différent.»



Avez-vous déjà subit des remarques désobligeantes sur votre corps ?

Cela a été mon cas plusieurs années au cours de mon enfance et mon adolescence. 


I/ L'anorexie

« Tu manges trop », « tu ne veux pas être sexy comme les filles des magazines ? » « T'as des gros seins quand même ! » «Non mais t'as vu sa démarche? Elle marche comme un gros canard!» «T'as vu sa tête?» (imitation grotesque devant les autres avec rires et moqueries).

Face aux remarques et critiques négatives des autres, des pensées ce sont doucement infiltrées dans mon esprit. Je me disais que je n'étais pas assez bien, pas assez mince, pas assez belle pour être acceptée par les autres. J'ai entrepris une sorte de « programme » pour pouvoir perdre du poids et tenter de me conformer à l'image de beauté que les autres prodiguaient pour moi, mais c'était le début de mon engagement dans une spirale infernale.


Premièrement, l'alimentation. J'ai commencé à m'alimenter autrement. Il m'arrivait de manger uniquement du fromage blanc avec des fruits, matin, midi, soir, à ingurgiter des choses liquides ou mixées, boire beaucoup d'eau pour éliminer. Segundo, la vie sociale. J'évitais au maximum les restaurants en famille ou entre amis, et si j'y allais je m'assurais de mâcher chaque aliment de façon extrême pour les rendre les plus « liquides » possible dans ma bouche avant de les avaler, regardant chaque étiquette pour évaluer le nombre de kalories que chaque aliment allait ajouter à mon corps, et les calculant tous pour ne surtout pas GROSSIR !  Et bien sûr faire et refaire de l'exercice encore et ENCORE à tout moment de la journée pour éliminer chaque parcelle de « graisse » que je pouvais trouver.

J'ai atteint les 39 kg pour 1m57... Et pourtant, ça n'était pas assez. Dans mes yeux, devant le mirroir, il fallait encore et toujours plus, je pouvais faire encore et toujours mieux.




II/ L'acné

En plus de ma grande réserve, de ma timidité, et de la maltraitance vis à vis de mon corps, un autre poids s'ajoutait à la balance avec l’acné : boutons purulents, tâches sombres, rougeurs, plaques : sur le front, les joues, les tempes, et parfois même dans le cou ! J'ai essayé toutes sortes de produits, de soins, de crèmes, de programmes, de routines, de conseils, de vidéos, de masques ; j'ai dépensé des centaines et centaines d'euros pour arriver à me débarrasser de cette maladie qui me gâchait la vie.



J'en suis venu à me haïr, à pleurer presque tous les soirs parce que je ne voulais plus habiter ce corps qui était le mien, refusant à tout prix l'image qu'il reflétait.



Je n'arrivais pas à y faire face, je voulais le fuir, mais comme dit l'adage :

« ce que tu fuis te poursuis, ce à quoi tu fais face s'efface.»



Quand je partais en voyage, loin de mon quotidien et de ce que je voulais fuir, j'avais droit à des conseils pour « m'aider ». Je me rappelle de ce voyage aux USA où les gens me donnait des astuces et idées de produits à utiliser.

Voyez-vous, à chaque fois que je tentais d'oublier cette image, elle revenait. Je demandais à ma sœur avec agacement  : « c'est si horrible que ça ?! Pourquoi on n'arrête pas de m'en parler ?! » Et elle me répondait : « Mais ne le prends pas mal, ils essaient juste de t'aider... ». OK, j'entendais bien qu'on essayait de "m'aider" mais est-ce que je voulais vraiment de cette aide?  Je voulais juste qu'ils se taisent, je ne voulais plus entendre leurs conseils! Pourquoi? Parce que j'avais le sentiment que les gens ne voyait QUE mon acné, qu'ils oubliaient que j'étais une jeune fille avec des qualités, une personnalité, des envies, des besoins, des rêves, que j'étais Esther, tout simplement.


Au restaurant, en famille, entre amis, je devenais le sujet de conversation : la fille à qui on voulait donner des conseils, pour l'aider. Ce qui me faisait honte, devenait l'actualité du moment. 

«  Ton visage, c'est ta carte d'identité » me disait-on « c'est ce que l'on voit en premier, c'est ton passeport ».



Je me souviens du regard de mon entourage, de mon reflet dans leurs yeux, de ce regard de rejet et de dégoût qui se posait sur moi et, en moi. Celui que je pouvais entrevoir et ressentir au fond de mon âme. A ces moments là, je voulais disparaître, me cacher, partir, fuir ou trouver une grosse gomme magique pour tout effacer, afin d'être acceptée et enfin aimée pour QUI j'étais.


J'ai commencé à me comparer aux autres, aux personnes que je voyais dans le bus, dans la rue et je me disais au plus profond de moi : « moi aussi, je voudrais avoir cette peau là... »


Je les enviais intérieurement, mais je continuais à faire semblant, à rire et à sourire comme si tout allait bien, que ce n'était rien.

Je rejetais inconsciemment les hommes, fuyant leurs regards quand ils m'adressaient la parole, tellement j'avais honte de moi, de mon reflet. Je m'interdisais alors d'aimer et d'être aimée.



III/ La timidité

A l'entrée vers l'âge adulte, ces blessures ont aggravées ma timidité. Je n'osais jamais prendre la parole dans une discussion pour exprimer mon avis ou mon ressenti. Parler en public : même pas en rêve...  Simplement parce que derrière tout cela se cachait des peurs : peur du jugement des autres, peur du regard de l'autre, peur de ne pas être acceptée, peur que l'on se moque de moi, peur que l'on me rabaisse, peur que l'on me critique, peur de ne pas être à la hauteur...


La peur de s'exprimer m'a donné quelques étiquettes : « la fille la plus timide » « la muette »...



Il me fallait OSER !



Mais comment « Oser » quand on n'arrive pas à s'accepter ? Quand on a toutes ces peurs qui nous limitent ? Toutes ces pensées qui nous bloquent ? Tous ces murs que l'on se crée et qui causent un fossé entre nous et les autres ? Comment "oser" quand on a toutes ces pensées d'anxiété, de stress et de jugement qui nous paralysent ?



Comment "oser" quand on a ce « moi  intérieur », qui nous rappelle les critiques du passé, les remarques de rejet ?

Ce dialogue et ce discours intérieur négatif incessant, avec, pour couronner le tout : la culpabilité. Celle qui s’infiltre à chaque fois que l'on a essayé et que ça n'a pas marché. Celle qui est présente quand on voudrait dire « non ! » mais qu'on ose pas par peur de blesser les autres ou de perdre leur estime.



A la timidité, s'ajoute la peur d'exister, le besoin constant d'être validé par les autres pour se valider soi-même. Le manque d'assurance, le besoin d'être aimé de l'extérieur pour commencer à s'aimer à l'intérieur. La profonde pensée que les autres savent mieux que nous ce qui est bon pour nous !



Et dans tout ce tumulte, j'ai CHOISI de prendre une décision.



J'ai choisi de dire STOP et de passer à l'action!





IV/ Le choix de changer

J'ai entrepris un voyage intérieur, où j'ai commencé à chercher, à observer, à analyser, et à faire face à mes peurs et à mes blocages. J'ai commencé à agir pour sortir de cette spirale, et commencer à VIVRE la vie que je méritais vraiment.

Cela n'a pas été facile, je suis passée par des épreuves difficiles, de la remise en question, du pardon, beaucoup de recherches, de reflexions, et de formation. J'ai rencontré des personnes qui m'ont tendu la main, écoutée et valorisée. J'ai commencé à me développer, à découvrir et à accepter mes talents, mes dons, mes compétences.


J'ai changé mon discours sur moi-même sans attendre que cela vienne d'autrui afin de détruire et de remplacer les mots qui m'étaient adressés.



Et aujourd'hui voici ce que je peux dire de moi : j'ai managé plus de cinq structures différentes et ce n'est pas fini. J'ai coaché plusieurs dizaines de personnes sur l'acceptation de soi, la valorisation de soi, la timidité, et l'image de soi. J'ose entreprendre, donner mon avis, dire non avec diplomatie, parler devant un groupe et prendre la parole dans un groupe. J'ose poser des questions, remettre en question. J'ose être en accord avec moi-même, avec ma personnalité, mon corps, même si l'on me critique, même si l'on me juge ou si l'on est en désaccord avec moi. Je ne dirais pas que tout s'est envolé en un coup de baguette de magique, et que je suis immunisée définitivement contre toutes critiques, non. Je dirais qu'à présent je réagis différemment. Je n'accorde plus autant d'importance à ce que les autres pensent de moi et j'ose vivre ma vie sans me conformer ou ressembler à ce que l'on voudrait que je sois.



 J'ose être moi car tous les autres sont déjà pris ….



Et Toi ?


Aujourd'hui, j'aimerais te tendre la main et t'accompagner dans ce chemin qui est le tien. Car ce que tu vis n'est pas une fatalité c'est ton histoire, ton tremplin vers qui tu décides d'être à partir de maintenant.

Ose vivre la vie que tu es appelé à vivre. C'est ici, et maintenant. Saisis ton moment !

Deilia Consulting.

À propos de moi: À propos de moi
bottom of page