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Le syndrome de l'imposteur !

Sentiment de ne pas être à la hauteur. Sentiment de ne pas être à la bonne place, à Sa place. Sentiment de ne pas être légitime.

Et si on disait STOP à toutes ces pensées négatives ?!


I/ Un peu d'histoire..


*Le terme est inventé par les psychologues cliniques Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes en 1978.Il s'agirait en l'occurrence d'un mécanisme psychologique polluant l'existence du sujet affecté. 60 à 70 % des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès. Ces pensées négatives sont généralement dépassées par une certaine clairvoyance, mais elles peuvent finir par devenir invalidantes. Certaines personnes souffrant de ce syndrome sont motivées par l'idée que leurs travaux sont trop simples et évidents pour mériter de l'attention, de l'admiration, un salaire ou des récompenses.Pour d'autres, le complexe de l'imposteur est lié à la peur de réussir et empêche les personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel. Inconsciemment convaincues que leur réputation est usurpée, ces dernières fuient toute possibilité qui leur permettrait d'aller encore plus loin. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu'un jour elles seront démasquées et que quelqu'un fera la preuve de leur incapacité.



II/ Qu'est ce que c'est le syndrome de l'imposteur ?


"On me complimente, mais je n'ai rien fait en vrai"

"Je me mets une pression de dingue en permanence"

"Mon travail n'est jamais assez bon"

"Je suis stressée quand je dois présenter mon activité"

« Ils vont sûrement se rendre un compte un jour ou l'autre que je ne suis qu'un acteur »

« Je suis là mais j'y connais rien »

« Je n'ai pas ce qu'il faut, tôt ou tard ils le verront »


Vous doutez de vous, de votre travail, de vos compétences, de votre droit à occupez la place que vous occupez. La reconnaissance par des tiers de vos qualités, de vos compétences ou de votre travail peut sembler vous rassurer chaque fois un peu. Si vous ne savez pas juger de votre valeur, le jugement des autres est probablement une bonne boussole, non ? Et bien non, cette validation externe, par les autres, vous piège et peut créer un besoin d'être sans arrêt validé à nouveau.


Vous avez une vision déformée de vous-même.

Cela part pourtant d'une bonne intention : on vous fait un compliment, on vous assure que votre travail est bon, que vous êtes la bonne personne pour occuper la place que vous avez obtenu. Pour les personnes qui souffrent d'un syndrome de l'imposteur, il y a un vrai travail à faire sur l'acceptation des compliments. En effet, les compliments peuvent être vécus comme la preuve que les autres ne perçoivent pas (pas encore!) que vous êtes un imposteur, qu'ils se sont laissés charmer par vos talent de comédiens, que vous avez réussi à faire illusion. C'est lié au fait que votre vision de vous-même, de votre travail et de votre valeur est en décalage important avec la perception que les autres en ont. Il y a un fossé énorme entre l'image que vous percevez dans la miroir, et ceux que les autres perçoivent de vous.


« Les compliments, c'est comme les bonbons »


Ok, mais si les autres ont raison, et vous tort, pourquoi ne pas solliciter leur avis, leur validation sur votre travail et sur vous-même ? Cela paraît plutôt logique, non ? En réalité, la validation des autres vient renforcer votre problème d'estime de soi.


Car le regard que les autres portent sur vous restent LEUR regard. Votre problème, ce n'est pas le regard des autres ; c'est celui que vous portez sur vous-même.

Or, si votre estime dépend des autres, vous dépendez d'eux pour vous sentir bien, ou même juste assez bien. Vous êtes alors à la merci autant des compliments que des critiques. C'est ce qui fait que le moindre soupçon de critique vous met dans des états infernaux : non seulement vous filtrez les compliments (qui ne correspondent pas à ce que vous voyez de vous-même et que vous estimez donc comme non valides => direction poubelle), mais vous prenez de plein fouet ce qui vous semble être une critique.


Cela vous renforce dans l'idée que vous ne méritez pas votre place, que vous n'êtes probablement pas assez bien. Vous détectez tout ce qui semble être une critique, car vous êtes particulièrement habile à voir des remises en question à tout bout de champ, même là où il n'y avait rien à voir. La capacité à se remettre en question est une qualité, jusqu'à une certaine dose.


Si vous vous remettez sans arrêt en question, vous êtes comme un chauffeur qui arrête sa voiture pour en triturer sans arrêt le moteur, croyant entendre un bruit inquiétant. Vous n'avancez pas.


Les compliments vous rassure un instant, peut-être. Puis, vous réagissez comme une enfant qui se pense coupable d'une bêtise, à qui on offrirait un bonbon pour son bon comportement. Contente de recevoir une sucrerie, et en même temps dans l'inquiétude qu'on se rende compte qu'elle ne le mérite pas.


Le petit pic de réassurance est comme le shoot de dopamine donné par le sucre. Agréable sur le moment, mais on a très vite besoin d'y revenir, créant potentiellement une addiction. Par ailleurs, le compliment est à double tranchant : il vous rassure (si on vous complimente, vous n'êtes peut-être pas si mauvais ?) et en même temps, il renforce l'inquiétude d'être découvert ("les autres doivent vraiment se tromper sur moi pour croire que je suis bon dans ce que je fais"). Et si on se rendait compte que vous ne méritiez pas le bonbon ?

La validation des autres vous rend plus fragile tant que vous n'avez pas réussi à ne plus en dépendre pour avoir une image de vous-même positive.


III/ Comment s'en sortir?


« Achetez-vous votre propre paquet ! »


C'est la solution la plus efficace : arrêtez de dépendre des autres, offrez-vous un paquet !


Comment ? Les bonbons, se sont en quelque sorte des preuves de reconnaissance, de l'amour que vous vous donnez à vous-même. Cela peut consister dans un premier temps à faire une démarche de bilan objectif de ses qualités, compétences, mais surtout de ses réussites, toutes intégralement !


Vous avez besoin de restaurez une image correcte de vous-même. Cela passe par des preuves objectives de ce que vous êtes, de ce que vous êtes capable de faire, de ce que vous avez déjà réussi à accomplir. Lorsqu'on dispose d'une bonne image de soi, on est capable de s'offrir ses propres sucreries : être fier·e de son travail et de ses réussites.


Cela ne veut pas dire qu'il faut refuser ceux qu'on vous offre, au contraire ! Il ne faut juste plus en être dépendant.


C'est toujours agréable de recevoir des compliments, et cela reste important de prendre en compte à leur juste valeur les retours que les autres vous font ; c'est-à-dire prendre le bon et le mauvais, avec une distance suffisante, sans déformation ou exagération, en prenant en compte le contexte et la qualité de la personne qui vous fait ce retour et en choisissant ce qu'on garde et ce qu'on laisse de côté (facile à dire, je sais, mais on y arrive avec le temps).


Ne vous inquiétez pas, souffrant d'un syndrome de l'imposteur, même en gagnant en assurance, vous n'êtes pas prêt d'attraper une tête comme un melon ;)


Pour en savoir plus :


with love,

Deilia-Consulting.


*Source : wikipédia.

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